Généralement, les maisons anciennes doivent être « rafraichies ». Et en faisant l’acquisition d’un bien immobilier ancien, vous serez presque toujours obligé d’y faire quelques travaux et rénovations.
L’étendue des rénovations
Rénover une « vieille » maison est délicat. A moins d’être déjà un professionnel du bâtiment, on ne sait pas trop quelles sont les réparations obligatoires, lesquels sont plus superflus ?
Fort heureusement, à un moment de l’achat de la maison ou de l’appartement, il doit vous être remis quelques diagnostics immobiliers. Ces sont des documents qui font état du bien immobilier dont vous faites l’acquisition et vous indique déjà à l’avance les différents travaux et réparations que vous aurez à y effectuer. Vous n’avez plus qu’à suivre les instructions qui y sont données pour être aux normes.
Parmi ces diagnostics, vous trouverez le diagnostic technique ou DDT. Il vous donnera l’état de l’installation de gaz, de la présence de termites, de matériaux contenant de l’amiante, et vous informera des risques d’exposition au plomb.
Vous recevrez également un diagnostic de performance énergétique ou DPE qui vous fera état de l’installation électrique, du niveau d’isolation et de votre consommation d’énergie.
Toutes les recommandations qui y sont émises ne sont pas obligatoires. Mais elles peuvent être très utiles.
Le montant de ces travaux.
Il est très variable. Dans certains cas, quelques petits travaux sur la façade, ou l’installation électrique sont utiles, mais dans d’autres, il est nécessaire de tout refaire du sol au plafond.
Le prix des rénovations varient donc en fonction de l’étendue des « dégâts » à réparer. Plus les travaux seront importants, plus élevée sera la facture et plus difficiles à faire seront les estimations des coûts. On peut cependant établir une fourchette de prix : de 500 € à 1.100 € par m2 à rénover. Les chiffres peuvent tout de même s’envoler au-delà de cette moyenne selon la difficulté et la qualité des prestations voulues.
Il est donc important de trouver le juste rapport qualité/prix dans le choix des prestataires et des matériaux choisis. Un carrelage en marbre posé par des spécialistes du métier fera exploser la facture mais vous garantit une qualité et une longévité exceptionnelle. Des carreaux bas de gamme posés par un apprenti vous feront faire des économies certes, mais la qualité du travail sera médiocre et les réparations qui suivront couteront plus cher que d’avoir utilisé un carreau de bonne qualité à l’origine.
Les aides financières pour des travaux et rénovation.
Le coût des rénovations peut se compter en plusieurs centaines de milliers d’euros, et n’est pas forcément à la portée de toutes les bourses. Il existe heureusement certains dispositifs pour venir en aide aux nouveaux acquéreurs de bien immobilier ancien, dans les travaux qu’ils envisagent de faire.
La loi Marlaux : Cette loi vous permet de bénéficier de réductions d’impôts sur les travaux à effectuer si le bâtiment se trouve dans un « secteur sauvegardé », un quartier ancien en piteux état. La réduction est de 30% sur le montant total des travaux de rénovation, soit 30.000 €. Si le bien est situé dans une Zone de Protection Architecturale, Urbain et Paysager, l’impôt sera réduit de 22%, 22.000 €.
Anah accorde également des aides financières aux propriétaires en difficulté qui souhaitent réaliser des travaux dans leur logement.
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