Comment déléguer la gestion locative de son bien immobilier ?

Vous souhaitez déléguer la gestion locative de votre bien immobilier ? Il s’agit d’une très bonne chose car un gestionnaire locatif vous aidera sur de nombreux points. Toutefois, cela ne s’improvise pas. Quelques aspects sont à prendre en compte pour que le mandat se passe au mieux. Comment ? Nous vous disons tout.

Bien choisir son gestionnaire locatif

Déléguer la gestion locative de son bien consiste à donner les pleins pouvoir à une entité sur celui-ci. C’est pourquoi il est important de trouver une société fiable. Premièrement, cela vous rassurera, car votre propriété sera entre de bonnes mains. Ensuite, les transactions qui s’y rapportent seront aussi plus sûres.

L’expérience compte beaucoup lorsqu’il s’agit de gestionnaire locatif. Plus une société en a, meilleures sont vos chances d’avoir une bonne gestion de votre bien immobilier. Elle respectera bien le cahier des charges et vous permettra de faire des profits intéressants sur la location de votre propriété.

Enfin, le contrat est la base de la gestion locative. Celui-ci ne doit donc pas être pris à la légère. En effet, il est important de le mettre au clair pour éviter les conflits. Il est donc important de bien le lire et d’éclaircir toutes les zones d’ombres que vous pourrez constater dedans.

Ne pas se déconnecter totalement de la location

Mandater un gestionnaire locatif ne signifie pas que vous devez entièrement vous déconnecter de la location. D’une part, vous avez la possibilité de prendre part à la gestion en ne déléguant que quelques aspects. D’autre part, vous pouvez aussi demander des compte-rendu auprès de votre gestionnaire pour rester au courant de la situation.

Pour le mandant, il est important de garder le contact avec sa propriété, même lorsque celle-ci est en gestion locative. Premièrement, cela lui évitera les mauvaises surprises lorsqu’il reprendra la main sur la gestion de son bien. Ensuite, cela lui permettra également d’évaluer la qualité de son gestionnaire et de prendre les mesures adaptées. Enfin, garder un œil sur son bien immobilier permet d’avoir une certaine sérénité.

Néanmoins, il y a quelques erreurs à éviter lorsqu’on procède comme tel. Il est important de ne pas en faire trop. L’objectif est de garder un minimum de contact et non compromettre le travail du gestionnaire. Vous pouvez par exemple demander un bilan périodique ou une mise à jour sur la situation du bien.

Quels sont les avantages de la gestion locative ?

La gestion locative comporte de nombreux avantages. Premièrement, cela vous permettra de gagner un temps précieux. En effet, devenir rentier est une bonne chose, mais cela demande beaucoup de temps et d’énergies. Mandater un gestionnaire vous permettra donc de profiter de la mise en location de votre bien, sans les contraintes de temps. Vous serez donc dispensé de la gestion des entretiens, des réparations, etc.

Gérer un contrat de bail demande de certaines connaissances dans le domaine. Du moins, cela vous permettra de gagner en efficacité. C’est pourquoi une gestion locative est la solution si vous cherchez à optimiser cet aspect.

Ce qu’il faut faire en cas de problème après l’achat d’un bien immobilier

Lorsqu’on achète un bien immobilier, on souhaite en général que l’état dans lequel on va le retrouver corresponde point par point à ce qui a été décrit par l’agence immobilière. Si par exemple le toit se met à fuir subitement, cela signifiera que vous vous êtes fait avoir et qu’il va falloir obtenir gain de cause. Voici un petit guide pour vous aider sur les démarches à mener.

Première étape : contacter au plus vite l’agence immobilière

Dans un premier temps, nous estimons qu’il ne sert à rien de se plaindre auprès des associations de consommateurs, cela pourrait en effet prendre des proportions énormes. Le plus prudent est certainement de contacter l’agence immobilière, vous pouvez utiliser un annuaire si vous ne trouvez pas le numéro de téléphone et d’expliquer calmement le problème. Même si l’agence est censée détecter les défauts comme une fuite au niveau du toit, il est possible que ce soit le propriétaire qui n’ait pas été très honnête dans votre affaire.

Ainsi, si vous avez affaire à des professionnels compétents, on devrait vous envoyer un expert pour vérifier l’ampleur du vice caché et vous obtiendrez certainement gain de cause. Cela se traduira par exemple par des travaux financés par l’ancien propriétaire peu scrupuleux ou alors une remise sur le prix d’achat de la maison. C’est à vous de voir ce qui vous convient le mieux !

Seconde étape : faire valoir vos droits en cas de conflit non résolu

Malheureusement, toutes les agences ne sont pas aussi conciliantes et certaines oseront dire que le problème vient de vous. Dans ce cas-là, n’hésitez pas à contacter les associations autour de vous, celles-ci vous aideront en effet à monter un dossier afin de régler ça au tribunal judiciaire. Normalement, si vous n’avez rien à vous reprocher, vous devriez forcément obtenir gain de cause. Ne lâchez pas les bras, cela peut être long, mais il est important de faire valoir vos droits !

Comment développer son activité de gestion locative ?

La gestion locative est une solution qui reste malheureusement sous-estimée dans la plupart des cas. Or en pratique, elle s’illustre comme un excellent tremplin pour tisser une relation fiable et pérenne avec les propriétaires bailleurs et les locataires qui demain, peuvent devenir des vendeurs et des acquéreurs éventuels. Il s’agit là de perspectives d’affaires non négligeables qui peuvent aider l’agent immobilier à optimiser son chiffre d’affaires en générant plus de bénéfices. Autant le dire, c’est une donnée à ne surtout pas négliger ! Alors, voici 3 astuces imparables pour développer davantage votre activité de gestion locative.

Augmentez votre offre de biens à louer

Dans la mesure où la conclusion de nouveaux contrats de gestion locative s’adosse directement sur l’activité locative de votre agence immobilière, la première chose à faire pour optimiser votre activité en ce sens sera de développer votre offre en matière des logements proposés en location. Pour le faire, vous devez notamment multiplier des actions et la communication autour des biens que vous louez afin d’affirmer votre expertise dans ce domaine.

En effet, un gestionnaire qui affiche régulièrement des panneaux et des biens déjà louer ou à louer attirera davantage des propriétaires qui voudront lui confier la gestion de leur logement dans le cadre d’une location initiale ou d’une relocation. La liste des moyens que vous pouvez utiliser pour véhiculer l’image d’une agence spécialisée en gestion locative est longue : affiche de vitrine, blog, article, communication, etc.

Créez et animez votre propre réseau d’apporteurs d’affaires

Comme le « farming » en matière de transaction-vente, en créant et en animant votre propre réseau de prescripteurs, cela vous aidera à développer davantage votre portefeuille de gestion locative. Mais comment le faire ? En faisant sans cesse la promotion de votre expertise en matière de location et de gestion auprès des investisseurs immobiliers, des lotisseurs, des entrepreneurs qui construisent des logements individuels, des notaires, des banques, des courtiers en financement et des conseillers en gestion de patrimoine. Tous ces professionnels se trouvent en effet au cœur des projets immobiliers destinés à la location et de ce fait, ils sont susceptibles de recommander certaines agences immobilières à leurs clients.

Misez sur l’ouverture d’un département externalisé de gestion

Sur les 28 000 agences immobilières que compte la France, plus de 10 000 sont réfractaires à l’activité de gestion locative par peur d’en tirer un retour sur investissement négatif. Entre le recrutement de la bonne personne, la souscription d’une responsabilité civile professionnelle gestion et d’une garantie financière, l’acquisition et la formation sur une application dédiée…la gestion locative à Blagnac ou ailleurs coûte chère en effet et pour rentabiliser ce service, il faut surfer sur parc de 100 à 150 lots.

Heureusement, le développement d’un portefeuille par l’entremise d’une nourrice performante s’impose comme une solution viable pour mieux optimiser une telle activité. Une nourrice n’est rien d’autre qu’un agent immobilier doté d’une grande expertise dont le rôle, sera de vous aider à constituer votre portefeuille, lot par lot et sans investissement initial. En plus d’être souple, cette alternative qui permet de s’appuyer sur un expert via un contrat de partenariat a l’avantage d’être gratuite tant à l’entrée qu’à la sortie. Ma Gestion Locative est un très bon exemple d’expertise en la matière.



Que faut-il savoir sur la réglementation de copropriété ?

En matière de logement, tout est très encadré par la loi en France. C’est notamment le cas dans les habitations en copropriété. C’est pourquoi nous allons nous pencher plus particulièrement sur la réglementation de copropriété.

Qu’est-ce que c’est ?

Lorsque vous avez décidé d’acheter un appartement à Toulouse ou dans une autre ville, sachez que le règlement de copropriété est un document obligatoire. Il se présente sous la forme d’un document écrit. Il a pour but de définir le fonctionnement et l’organisation de la copropriété. Ce règlement doit être rédigé par un professionnel, comme un notaire par exemple.  Il doit être respecté par tous les locataires et les copropriétaires de l’immeuble. C’est le syndic de copropriété qui doit veiller à son application.

Que contient-il ?

Ce règlement de copropriété sert à définir clairement les règles qui s’appliquent au sein de l’immeuble. Cela concerne aussi bien les parties privatives que les parties communes. D’ailleurs une section est réservée à chacune. Dans cette rubrique, il sera clairement stipulé les différentes conditions d’utilisation de chaque partie (qu’elle soit privative ou commune). Cela peut être l’interdiction d’étendre du linge aux fenêtres, les horaires et les jours à respecter en cas de travaux… Mais aussi les conditions d’utilisations des garages à vélos et des caves s’il y en a.  Dans cette réglementation, il doit y avoir une « liste » de toutes les parties communes spéciales (par exemple un local à vélo réservé à un seul bâtiment) ainsi que de toutes les parties communes à jouissance privative (par exemple si une partie du jardin commun est réservé à un seul bâtiment), si cela s’applique.

Mais le règlement de copropriété doit également contenir les règles de gestion. C’est-à-dire ce qui détermine l’organisation de la copropriété. Comme par exemple la répartition des charges et le calcul des quotes-parts pour chaque copropriétaire. 

Afin d’être le plus rigoureux possible, ce règlement doit aussi stipuler précisément la division de l’immeuble. Chaque lot de copropriété doit être identifié par un numéro, et comporter un inventaire des lots privatifs. Cet état descriptif peut être ajouté en annexe du règlement de copropriété à proprement dit.

Où se le procurer ?

Normalement, une copie de ce règlement doit être remise au copropriétaire, ainsi qu’au locataire si le bien est loué. En cas de perte de ce règlement, il est possible de se le procurer autrement. Soit directement auprès du bailleur si vous êtes locataire. Soit auprès d’un autre copropriétaire, ou d’un membre du conseil syndical (si vous êtes vous-même copropriétaire).

Si ces deux solutions n’aboutissent pas, il est toujours possible de la demander au syndic de copropriété. Cependant, il peut refuser, et peut facturer ce service. Les frais varient en fonction du contrat du syndic.

La réglementation de copropriété est très encadrée afin d’assurer le bon respect des règles de vie pratique et de gestion. Il est donc important de bien le rédiger, et de bien le consulter. Que vous soyez locataire ou copropriétaire, vous devez veiller à bien respecter toutes les règles décrites dans ce règlement, aussi bien pour les parties communes que pour les parties privatives.